La démocratisation des appareils de chauffage fonctionnant au bois est une excellente nouvelle pour l’environnement et la qualité de l’air. En effet, le bois est une énergie renouvelable qui est à la fois économique et écologique.
Les avancées technologiques des modes de chauffages à bois comme les inserts et poêles à granulés ont permis de réduire de manière significative les émissions de particules fines dans l’air.
Ces progrès ont été grandement encouragés par l’ADEME et les industriels du secteur au travers notamment du label flamme verte. Les aides financières (crédit d’impôt, prime énergie) jouent également un rôle important.
Cependant, afin de profiter pleinement des performances thermiques de votre système de chauffage au bois moderne, il faut respecter certains éléments.
Le choix du combustible est primordial pour conserver un rendement énergétique important et limiter les émissions de polluants.
Bois de chauffage : entre taux d’humidité et pouvoir calorifique
La qualité du bois en tant que source d’énergie varie énormément selon plusieurs critères :
- Le taux d’humidité.
- La densité d’une bûche.
- Le pouvoir calorifique du bois.
Le taux d’humidité est un facteur important qui va influencer la combustion du bois. Plus le bois possède un taux d’humidité faible et meilleure sera sa combustion.
Il est conseillé d’utiliser un bois sec avec un taux d’humidité inférieur à 20 % pour limiter la production de fumée et de particules fines.
Un bois plus sec permet également de limiter la production de suie qui encrasse votre conduit d’évacuation des fumées.
La densité des bûches influe sur les rendements énergétiques des poêles à bois ou des inserts à bois. Il est préférable de choisir un bois plus dense et plus dur afin de profiter d’une combustion lente. On distingue différentes catégories de bois selon leur densité :
- Les bois durs : charme, hêtre, chêne, orme, frêne.
- Les bois mi durs : les arbres fruitiers.
- Les bois tendres : bouleau, tilleul, saule.
- Les bois résineux : pins, sapin, douglas, cèdres.
On parle de pouvoir calorifique du bois pour désigner la quantité d’énergie thermique qu’il peut émettre lors de sa combustion. Le pouvoir calorifique du bois dépend directement de sa densité et de son taux d’humidité ainsi que de la qualité de sa combustion.
Afin de maximiser les performances énergétiques de votre appareil de chauffage, choisissez un bois dur et bien sec. Le stockage joue un rôle important pour conserver un taux d’humidité faible.
Les pellets ou granulés de bois sont également une solution de chauffage intéressante. Ils sont issus du recyclage des copeaux de bois et sont à la fois secs et denses.